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Schizophrénie, folie, sadisme, barbarie, succombez ou cédez...
 
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 Val McDermid... La folie n'est rien.

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Val McDermid

Val McDermid


Messages : 4
Date d'inscription : 19/01/2011

Val McDermid... La folie n'est rien.  Empty
MessageSujet: Val McDermid... La folie n'est rien.    Val McDermid... La folie n'est rien.  Icon_minitimeJeu 20 Jan - 4:58

Val McDermid... La folie n'est rien.  Val10
O
I N F O R M A T I O N S . G É N É R A L E S ;;
O


PRÉNOM & NOM: Val McDermid
ÂGE: 18 ans.
GENRE: Masculin
RÔLE: Ternaïs Sectis


O
D E S C R I P T I O N S ;;
O


DESCRIPTION PHYSIQUE:

Je suis fou. Je ressemble à un fou. Je suis maigre, squelettique, frêle. Je ne suis pas bien grand, ni bien petit. Je ne sais pas trop. Mes cheveux sont souvent rasée en dessous et j'aime garder un crête plus ou moins longue avec laquelle je m'amuse de temps à autre. Mes vêtements ne font que refléter ce que je suis. Des fringues noirs, sombres qui montrent le peu d'espoir que j'ai. Et je ne suis pas près de changer. A une époque j'avais des dents limés, je jouais le rôle d'un vampire, mais je les ai arraché dans un excès de colère. Ca fait mal. Mais c'est pas grave. Je me sens moins oppressé comme ça. Quand on me regarde dans les yeux on ne sait pas trop quoi penser. J'ai les yeux claire, très claire, presque translucide. Ca ferait presque peur. Mais je ne regarde jamais les gens dans les yeux, j'ai trop honte de ce que je suis. De qui je suis. Eux ils disent qu'ils peuvent me sortir de cette impasse, mais je n'y crois pas trop. Sinon quoi d'autre ? Je ne sais pas. J'ai la peau blanche, je ne prends pas beaucoup le soleil, je sors plutôt de nuit. Donc je prends jamais de couleurs. Mais ça ne me dérange pas. Je suis comme je suis.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE:

Suite à la sortie de son clip « No escape », Val est confronté à de nombreuses plaintes. Violence, corruption, tentation, influence, où s'arrêtera-t-il ? Nul ne le sait. Sang, sexe, drugs et Rock'N roll, voilà ce pourquoi semble vivre le jeune homme, considéré comme la nouvelle star du mouvement underground alors âgé uniquement de dix-sept ans. Quand les passants ouvrent leurs gueules, voilà ce à quoi cela ressemble :

« Il est fou. Il ne fait qu'influencer nos enfants dans un monde complètement barge. Cet homme mérite de se faire enfermé. Entre lui qui se prend pour un vampire et son guitariste pour un mort vivant. On ne connait pas ses limites. Hier j'ai vu mon fils s'ouvrant le bras avec une lame de rasoir. Mon fils, qui écoute sa musique. Cet homme ne lance qu'un appel à la corruption. Il est malade. Dans son clip, du sang, des entrailles à l'aire. Il est pire que Marilyn Manson. On devrait le censuré. Encore pire, retirer ses albums de la vente et le supprimer du net. Ca en devient du n'importe quoi. »

Voilà ce que pense une mère qui ne veut qu'une chose, protéger son fils. Mais quand l'on s'adresse à l'un de ces proches, la vision est bien différente.

« Val ne se prend pas au sérieux. Il ne faut en aucun cas croire en ce qu'il dit, ce qu'il fait. Son clip est dégueulasse, certes. Mais il reste très influencé par son impresario. Le domaine musical reste dangereux. Je connais bien Val. Jamais il ne ferait de mal à qui que ce soit. Il n'a envie que d'une chose, qu'on arrête de le plaindre. Son passé ne regarde que lui. Parfois il faut arrêter de prendre les gens trop aux sérieux. Val n'est qu'une image. Qui n'a jamais pensé se prendre pour un vampire ? On lit des tas de trucs sur eux tous les jours. Ce ne sont que des légendes, comme celles de sorcières. Lui ne fait que reprendre le concept pour s'amuser et vivre sa musique. Tout comme Anne Rice qui a écrit sur eux, où encore le film Dracula. Il fait exactement la même chose. En poussant le vice plus loin. Mais c'est pareil. Il ne dit à personne de prendre une lame et se trancher. Bien au contraire. Il faut savoir lire entre les lignes. No escape ne parle pas de torture. Ce n'est que la métaphore de sa vie passée. Il passe le message, la vie n'est qu'un cercle vicieux. Val est un ange. Alors, non. Il ne faut pas le prendre au sérieux. »

En gros que peut-on penser de la nouvelle star du rock ? Bonne question. Fou, un jeune qui ne fait que s'amuser. Il est vrai que certaine personne rigole de leurs images. Tant qu'il ne devient pas un Charles Manson en puissance, je pense qu'il ne fait de mal à personne. Ce n'est qu'un gamin en quête de gloire et surement très influencé.

Article tiré du magasine Rolling Stone.


Aujourd’hui : Val n’est plus rien. Regrettant sont passé, ce qu’il a fait. Il n’a jamais fait de mal. Mais tout cela a prit de trop grosses proportions. Jamais il ne pensait que cela irait aussi loin. Regrettant. Il ne parle plus, ne vit plus. Il attends.

O
B A C K G R O U N D ;;
O


HISTOIRE DU PERSONNAGE:

« I could I make you understand, words that I hid under my steps, behind my smiles, there was a heart that slept »


On dit que l'histoire d'un homme n'est que la prémisses de ce qu'il est. De ce qu'il deviendra. Le passé n'a pas pour but de nous faire regretter nos actes, mais pour but de nous forger. Quand on creuse dans l'histoire de ce même homme on y découvre le pourquoi de ce qu'il est devenu. Tu es violeur, tu fus violé. Tu es un tueur, tu fus battue. Tu es fou... Ton passé ne sera que souffrance perpétuelle et actes de barbarie, un souvenir ancré dans ta mémoire, une chose que tu ne peux oublier. Cette chose qui t'a construit, qui t'a ancré cette folie dans les profondeurs de ton âme. Il ni a ni Dieu, ni sauveur pour lire la peine qui persiste dans ce petit cœur déjà bien trop brisé. Rien. L'homme écrit l'histoire, il l'apprend, pour ne pas oublier, pour ne pas recommencer les mêmes erreurs. Qu'apprend-on de nos actes ? Si ce n'est que les erreurs, les choses qui font le plus mal. On ne l'a pas construit, on ne l'a pas rendu fou. D'ailleurs, il n'est pas fou. Non. Jamais. Il ne peut faire du mal à une mouche, il ne peut battre ou faire tout ce que ses croyances lui dicte de pratiquer. Non. Ne pas tuer, ne pas faire de mal, car le mal n'est rien. Le mal ne mène nulle part. Il ne croit pas en ce qu'il parait être. Il ne croit pas en tout ça. Il laisse penser. Mais non. Sa musique, son apparence, cette envie de vivre dans un monde imaginaire, il n'a que ça. Il n'a rien d'autre... Rien. Si ce n'est que son passé, ses doutes, ce qu'il aurait dû être. Ce qu'il aurait dû faire. Imaginez-le, recroquevillé sur lui-même, là, tout contre ce mur blanc, dans cette pièce de six mètres par six mètres. Il est seul. Il a peur. Il n'est qu'un enfant qui n'a pas eu de chance. Il n'a pas tué, il n'a pas fait de mal. Ce n'est pas lui. Ce ne sera jamais lui. Comment faire, comment tuer, comment massacrer sa propre famille ? Ce sang sur ses vêtements, ce sang sur ses mains, il a juste espéré. Il a juste voulu tenter de sauver. Il a posé ses mains sur le corps sans vie de sa petite sœur, ses empreintes sur l'arme, il a juste voulu lui retirer l'arme. Il n'a pas réfléchi. Comment peut-on réfléchir sur ce genre de choses quand on a que dix-sept ans ? Comment ? On voit là les corps meurtries et sans vie de sa propre famille. Qui peut tenter de ressentir la peur, la peine, la haine, la colère, tant de sentiments à cette visions qui reste inimaginable. Qui ? Dites-le lui. Il ne pourra que se sentir moins seul. Si seulement. Mais non, personne. On l'a accusé lui, pourquoi ? Pour ses vêtements ? Sa musique sanglante, ses cultes pour des comtes qui n'existent pas. Ce gros grimoire retrouvé dans sa chambre n'était qu'un objet de collection. Il n'a jamais voulu tuer. Il n'a jamais voulu sacrifier. Ses recherches sur les vampires n'étaient pas fondées. Les vampires n'existent pas, il le sait. Il n'est pas stupide. Il n'est pas naïfs. Il ne faisait cela que pour son image. Mais qui peut comprendre cela ? L'image, l'envie de vivre dans son monde, le désir de s'enfermer dans un monde imaginaire pour oublier la cruauté que nous offre la vie. Jamais il n'a pensé faire le mal. Jamais il n'a pensé que ça irait aussi loin. Marilyn Manson le fait. Anne Rice à écrit sur les vampires. Dracula, Lestat, Lucian, ce ne sont que des légendes. Il le sait. Mais parce qu'il voulait jouer le jeux, qu'il s'est fait poser des implants dentaires il est fou ? Les apparences. Non. Il n'est pas fou. Comprenez...

« I could I change this moody fate, compelling us to love then to hate, should I forget everything even the day we met ? »


Il est seul, il l'a toujours été au fond. Des amis, il n'en avait que très peu, des petites amies, encore moins. Il n'est pas un homme à femmes, ni très sociable. Il reste dans son monde, sans cesse, enfermé dans les ténèbres de ses pensées obscures. Recroquevillé dans cette pièce, le calme, la solitude. Seul le son de sa voix raisonnant contre ces murs lui prouve qu'il respire encore. Sa voix. Des mots courts, seuls, toujours les mêmes : « Il... Pas moi... Il...Pas moi... Non... Pas maman, pas papa... Pas moi... Prends-moi... Pas moi... Il... Rien fait... Sang... Aide... J'en conjure... Mourir... Plus rien... Il... Pas moi... » Seul, retraçant le film de sa vie. Qu'à-t-il fait pour mériter cela ? Des réponses, il les cherche, mais elles ont toutes choisie la voie du silence. Il ne comprend pas. Qu'à-t-il fait, si ce n'est rien ? Son enfance fut calme, sans histoire. Enfant il était heureux. Il allait à l'école, il avait des amis. Beaucoup d'amis. On l'aimait bien pourtant. Souriant, calme, intelligent, cet enfant avait un bel avenir devant lui. Passant ses journées entre l'école et sa maison. Toujours sans histoire, toujours sans problème. Il écoutait, apprenant sans lassitude. Il était tout simplement heureux. Est-ce une raison de lui donner tout cela ? Non, non, ce n'est pas une raison, ce ne peut être cette explication. Le bonheur part sans cesse, mais pas jusqu'à la folie. Non, pas lui, il... Son enfance était calme. Rien à dire là-dessus. Pas avant l'âge de ses six ans. Que dire sur une enfance banale ? Raconter sa vie à l'école, ses bonnes notes ? Le son de sa voix raisonne encore contre les murs blancs de son enfer. Son enfance ne peut être l'explication a tous ces ennuies. Qu'à-t-il fait pour en arriver là ? Si ce n'est rien... Pas de Dieux, pas de sauveur pour écouter la peine dans son être intérieur... Une larme, puis deux. Sa voix se brise, il se couche en position foetal. Il tremble. Ses souvenirs défilent. Un an, deux, trois, quatre, cinq, six... Il a six ans, il court dans la rue quand un bruit sourd lui parvient aux oreilles. Stoppant sa course effrénée... Derrière lui, du sang, un vélo écrasé, un corps, un cri, des bouts de verre. Il ne comprend pas, ne bouge pas. Regarde. « Pourquoi il bouge pas ? Pourquoi il saigne. Maman, regardes, il saigne. On l'a cassé. Il a mal maman, il faut l'aider... Maman, fais quelque chose. Il saigne beaucoup... Maman, pourquoi tu pleures ? » Le garçon échappe à sa mère, s'élançant vers ce corps sans vie. Sa mère ne peut bouger. Ne peut le rattraper. Inconscient l'enfant se jette sur le corps, enfouit ses mains dans le sang. Secoue le corps de l'adolescent. Il ne bouge pas. Secoue plus fort. Aucun mouvement, aucun signe de vie. L'enfant pleure. Pourquoi il ne bouge pas ? Pourquoi il reste là ? Lui, il ne comprend pas. Il arrête, pleure. Il a peur. La sirène des pompiers lui parvint déjà aux oreilles. Il pleure. On le porte, le pose plus loin. Choqué sa mère ne bouge pas. Elle pleure. L'enfant l'attendais sagement au coin de la rue, l'adolescent la descendait. Elle ne l'a pas vu, elle ne l'a pas regardé quand en voulant tourner dans l'allée de sa maison, elle percuta le pauvre adolescent de seize ans. N'osant bouger, elle venait de tuer... Premier traumatisme. L'enfant ne comprend pas. Mais les répercutions ne seront que bien présente... Il n'avait rien fait. Il n'était pas coupable. Mais lui voulait-on du mal pour cela ? Jamais il ne fit le rapprochement... Comment comprend-on ces choses, lorsque l'on a que six ans ?

« There’s neither god nor savior to heal the pain inside my heart. My behavior remains the same : I have to fight. Open the door, guide me right into your arms. I could die for one more second at your side. »


Il tremble, encore. Ne bouge pas, seul les membres font de lui ce qu'ils veulent. Il pleure comme un enfant, les médicaments ne font plus effets depuis longtemps. Il se gratte le bras à sang, arrachant l'épiderme de la peau, creusant encore plus fort. Le sang coule, il continue. Son corps lui pique, transpire. Il en demande. Encore, toujours plus. Il en a besoin. Mais on ne lui répond pas. Qui répondrait à un fou ? De plus, pour lui donner sa drogue. Personne. Quand ce n'est pas les bras, ce sont ses jambes, son ventre. Il crie. On ne vient toujours pas. Qui viendrait en cellule d'isolement ? Personne, encore une fois. Il n'a que ses souvenirs pour lui, ses yeux pour pleurer. Et rien d'autre. Il est indéfiniment seul, en état de choque et de manque. Il se rassoit contre le mur, pose sa tête dans ses genoux. Il tente de se calmer, mais ni parvint pas. Les souvenirs reviennent en tête, encore une fois. Qu'à-t-il fait pour en arriver là ? Si seulement il avait su. Mais non, on ne devine pas l'avenir, il ne savait pas ce qu'il adviendrait de lui. L'enfer qu'il vivrait. Il a dix ans. Il pleure. Penché sur le cercueils de sa mère, il tente de la réveiller. Elle est froide, ne sourit plus. Depuis combien de temps n'a-t-elle pas sourit ? Elle a tué et ne s'en ai jamais remise. La pauvre femme en est morte laissant là son fils unique et son mari. Mari, qui ne veut plus de son fils. Mari qui n'implore qu'une chose, la mort. Il devient fou. Ce jour-là l'orage gronde dans le ciel, ce n'est qu'un temps, un monde chaotique. Le père s'en va sans ne rien dire. L'enfant ne le voit pas partir. Il ne pensait pas que cela arriverait. Non. Restant sur le corps sans vie de sa mère il ne pense qu'à profiter de ces derniers moments avec elle. Elle est partie, mais son corps persiste et son âme est encore bien bas. Il le sait. Alors, il prit, encore et encore, pour qu'elle parte dans les cieux et qu'elle soit enfin en paix. Le curé pose sa main sur l'épaule de ce fils, l'incitant à partir. Il se retourne. « Papa ? Papa t'es où ? Papa ! » Seul. Il ne revit jamais son père. Tombant à genoux il comprend. La vie est un enfer depuis son plus jeune âge. Il a mal. Perdre ses deux parents en si peu de temps. Vivre dans la peine sans arrêt. Le curé le relève, l'amenant. Où va-t-il ? Il ne le sait pas, se laisse faire. Que devrait-il faire d'autre ? Rien. Attendre. Derrière l'église un grand bâtiment blanc, sinistre. Il ne veut pas y aller, il ne veut pas y rentrer. Il pleure, appelle son père, mais son père ne vient pas. Pas à pas il s'avance vers ce nouveau monde qui s'offre à lui. Sanatre Institut, son nouvel enfer. Les enfants y sont méchants, les forts tapent sur les faibles. Les filles sont abusées, les sœurs ne prêtent pas attentions à eux. Ils sont des enfants perdus. Qu'adviendra-t-il de lui ? Il s'enferme seul dans son monde. Passant son temps enfermé dans sa chambre à écrire des mots sombres. Encore plus sombres. « Je veux mourir. Je veux partir. J'ai si mal. » Ce sont ses mots à lui, il n'a que dix ans. Seul, il joue au jeux du foulard, il s'étrangle, relâchant l'emprise lorsque son souffle lui manque. Les marques sur ses bras, les équimoses qu'il s'inflige. Il oubli une douleur par une autre. Cet enfant n'est pas normal. Voilà ce qu'on dit de lui. Normal comment peut-on l'être alors que l'on vient de découvrir le corps pendue de sa mère et voir son père partir sous ses propres yeux. Sans est trop pour ce petit garçon. Garçon, qui en a déjà bien trop vu pour son jeune âge...

« But as always you waste your chance, tricked between past and present, you never knew how to take a decision, letting bleed the situation. »


La nuit tombe, il ne la voit pas, l'imagine, peut le sentir. Dans le silence il compte le temps qui passe. L'imagine, ce fait une idée. Seconde par seconde, minute par minute. Il compte. Retraçant le film de sa vie, comptant les minutes écoulaient depuis sa naissance. Debout, contre le mur, il dessine des symboles insignifiant à l'aide de son sang. Ses bras sont mutilés, massacrés, mais il ignore la peine. Il ne la sent plus, bien trop habitué. Son regard vide, il ne tremble plus, ne transpire plus, ne parle plus. Le valium qu'on vient de lui donner l'a calmé pour un temps indéterminé. Jusqu'à ce que le manque d'héroïne revienne. Drogué, il l'était. Ceci est une autre partie de sa vie. Un filet de salive coule le long de son menton, il l'essuie, lève le regard. Que fait-il ? Il recommence. Son poings s'abat contre le mur, il avait promit qu'il arrêterait. Il l'avait dit. Comment peut-on croire en son innocence s'il ne cesse pas de pratiquer ce genre de choses ? Il ne croit pas en Dieu, il ne croit pas en Satan, il ne croit pas aux vampires. Non, il n'est pas fous. Mais il les admire. La légende, il la connait. Celle née dû à une épidémie de porphyrie, puis à la peste. Les hommes ne pouvaient supporter les rayons du soleil. Ils étaient obligés de boire du sang pour survivre, vivre la nuit. Pour les légende du cercueils, la peste n'en fut que le précurseur. On enterrait vivant. Il le sait. Pourquoi dessine-t-il se genre de choses ? Par ennuie, provocation. On le pense fou. Il n'a plus rien à perdre, ne veut qu'une seule chose, en finir. Il crie, mais personne ne vient. Il implore la mort, mais elle ne fait que rire de ses supplications. Encore, continuellement. Elle reste sourde. Des images lui reviennent en tête. Ce qu'il s'est passé de ses dix ans jusqu'à ses dix-sept ans ? Tant de choses. D'événements. Mais pourtant, si peu. Il fut adopté par une famille asiatique. Il connue le bonheur, la chaleur d'une charmante maison. Il était enfin heureux. Aussi heureux que peut l'être un gamin de douze ans qui n'a connue que les coups de l'orphelinat. Un gosse aux bras mutilés, scarifiés. Au regard vide et sans parole. Il ne parlait pas. Ou si peu. Il était... Vide. Traumatisé, ne répétant sans cesse ces mots « Aide... Fatigué... Mourir... Las... Pitié... » Il n'était qu'un enfant qui jamais ne connu les véritable joies de l'enfance. Pas de copains, pas de jeux, pas d'école. Il grandit dans les ténèbres, s'enfonçant à chaque instant. Et personne ne faisait rien. Personne ne l'aidait... Il coulait. Seul sa famille eurent droit à ses premiers sourires, son renouveaux. La vie semblait changer son court. Il semblait enfin libre... Enfin... C'est-ce qu'il croyait...

« You told me my words hurt, but your silences kill, it’s always the same script, now I’m tired of it. You can be angry, take up your clothes and please leave ! »


Changement de position. De fœtal il passe à debout, debout à assit, assit à couché, couché à en tailleur. Il tourne en rond. Se ronge les ongles, se gratte de nouveaux, se mord les lèvres pour arracher les peaux mortes, la gerçure dû à la drogue, la soif. Sa gorge est sèche, mais il ne réclame rien. Son ventre et vide, mais il n'a pas faim. Lentement, il se laisse partir, tentant de se vider de son sang, il gratte, encore plus fort, encore plus en profondeur. Il se mord, enfonçant ses dents artificiel dans sa chaire. Il n'en peut plus. Vampire, démons, diable, dieux, rien n'existe, rien. Il n'était qu'une image, cette image qui l'a conduit à la folie, cette image qui lui a valu l'enfermement. Il n'a rien fait. Mais on ne le croit pas. Il n'est pas violent, mais ses gestes ne le prouve pas. Il se cogne la tête contre le mur, espérant se briser la boite crânienne. Il arrache ses vêtements, les découpe en lambeau, enroule un fils autour de ses canines. Il n'a rien fait, ce n'est que du plastique. On l'a obligé à faire cela, on a fait de lui ce qu'il est devenu, non, il ne l'a pas demandé. Jamais, il ne voulait pas. Dans un geste il tire sur le fils, la douleur, le sang, il l'ignore, bien trop habitué. Sa dent s'arrache, il crie, il a mal. Le sang coule dans sa bouche, le long de sa gorge lui procurant un haut le cœur. Il n'en a jamais bu, non, les vampire n'existe pas il vous l'a déjà dit. Il n'est pas un vampire. Il aimerait tant que les gens puissent dissocier l'être et le paraître. Mais ce n'est pas le cas. Cela n'a jamais été le cas. Deuxième dent. Deuxième crie, il tombe. Regardant les deux prothèses dentaires il se souvient. Il n'a que quatorze ans quand on lui offre un piano. Il n'en a jamais fait, mais le son lui monte dans ses oreilles, enfin il s'évade. Il sourie, ne parlant toujours pas. Mais de ses yeux ne disent qu'une chose à cette mère qui vient de lui donner une seconde chance, merci. L'amour dans son regard, des larmes de joie coule le long de ses joue. Il est enfin heureux. Ses parents lui manque, mais il ne le dit pas, aillant trop peur de faire du mal à cette nouvelle famille qui lui donne tant d'amour. Il retourne à l'école, petit à petit, ne lâchant pas cette nouvelle chose qui lui fait oublier son passé. Il écrit, il joue, voilà ce qu'il fait de ses journées. Il n'est plus seul. Non, plus du tout. Ses deux amis sont là pour lui, avec lui. Un batteur, un guitariste. La musique, leur passion commune. Ils sont fort à ce que l'on dit. Ils ont du talent, de l'avenir. Il n'est plus seul. Non, les concerts s'enchaînent. Il a quinze, seize et dix-sept ans. On lui demande de changer d'attitude. Ses chansons sont noires, morbides, parle de sang, de vampires, de toutes ses choses aux quelles il ne croit pas, mais qui attire un public bien plus grand. Les gothiques, les fous, tous voue un culte pour ce genre de choses. Cela le fait rire. Lui, il ne se prend pas aux sérieux. Non, jamais. Il reparle, il rit, il critique, il se montre. On lui demande d'aller plus loin, toujours plus loin. Naïfs, il ne dit jamais non. Cela commence par un port de vêtements bariolées, New Rock, pantalon gothique, du noir, uniquement du noir. Passant par se rendez-vous chez le dentiste. Val est un « vampire », voilà ce que disent les magazines. Lui, il en rit. Ne démentant pas la rumeur, non, c'est un ordre de son impresario. Anne Rice est l'idole de son public, Lestat, voilà a qui il est comparé. Il a beau dire que Lestat n'est que le héros d'un roman, comment convaincre tout un public. Il ne dit plus rien. Que devrait-il dire au fond ? Et puis ce fut la drogue. Il ne tenait plus la route, exténué entre concerts, soirées, studio. On lui passa la seringue. Il refusa, mais encore une fois, on lui fit comprendre qu'il n'avait pas le choix. Il se piqua pour la première fois à l'âge de seize ans. Jamais il ne pu arrêter. Tant de choses en trois ans. Toutes ses choses qui le mèneraient qu'à une, l'accusation de massacre. Lui, il ne faisait qu'écouter les ordres. Ordres qui le conduisit à sa chute.

« By your side you’de like to have him and me, your selfishness has blinded you baby, hopemaker, heartbreaker, that’s right you are guilty, stop believing you’re the victim in this story. »

Le son d'une sirène qui sonne, la porte qui s'ouvre. Il pense que la mort vient le chercher. Mais non, ce n'est qu'un rêve, une illusion parfaite. Ce n'est ni la mort, ne la liberté. Coucher sur le sol il se noie dans son sang. La tête en arrière, il s'étouffe par le liquide au gout métallique qui lui coupe la respiration. Il sourit, rigolerait presque, la mort approche. Ils ne l'auront pas. On le soulève, lui injecte un produit. Il n'a pas la force de se défendre. Il aimerait, mais non. Ni ses bras, ni ses jambes tentent de le sauver. On le dépose sur une table. Pourquoi lui attache-t-on les poignets ? Il l'ignore. Sa tête est relevée, on le force à ouvrir la bouche. Non, pas le dentiste, il ne faut pas lui réparer les dents, il ne veut pas. Le produit qui coule dans ses veines le calme, ses paupières se ferment. Il est déjà l'heure ? La mort est déjà là ? Il aimerait sourire, mais une chose infecte est dure dans sa bouche l'empêche de le faire. Est-ce donc cela l'enfer ? Pourquoi partir en enfer ? Il n'a rien fait. Il n'a jamais fait le mal. Pourquoi cela ? Il a peur, mais ne tremble pas. Les yeux clos, il repense une dernière fois. Adieux l'enfer constant dans lequel il vivait. Il se revoit, là, au petit matin, il ne l'a pas vu, il ne l'a pas sentie. Il rentre de concert, par se coucher. Il ne sent pas l'odeur de la mort qui règne dans la maison. Il ne la ressent pas. Trop fatigué, sous l'effet de la drogue, il ne voit rien. Ce n'est qu'au petit matin qu'il découvre là cette vision d'horreur. Dans sa chambre, au pied de son lit, git les corps mutilés et vidés de leur sang de toute sa famille. Il ne sait quoi faire. Il tremble. Effrayé il se jette sur celui de sa petite sœur, attrape le couteau encore plongé dans sa poitrine. Elle ne bouge plus. Ses lèvres tremblent quand il entend suffoqué son père. Toujours en vie, suppliant sont fils de l'achever. Val ne répond pas. Ne dit rien. Sur le mur un mot « Bénis moi pour ces offrandes. Gloire à toi. » Nageant en véritable cauchemar il ne sait quoi faire. Incapable d'appeler qui que ce sois. Il crie, non, il hurle à plein poumons. Les voisins l'entendent, entrent, hurlent à leur tour. Il les implore du regard. Non, non pourquoi ces menottes ? Pourquoi ce produit ? Ce n'est pas lui, pas lui, il. Il ne fait que le répéter. « Pas moi, il. Pas moi. Rien fait... Non. » Mais on ne l'écoute pas. Sa chambre est fouillée. Il ne nie pas la présence du livre dans sa chambre. Ce grimoire sur les sciences occultes, le satanisme. Il est à lui, mais non, il ne l'a jamais ouvert. Il est là pour le décor, rien d'autre. On essaye de le comprendre, on tente de savoir. Des experts viennent, fouillent dans sa vie. Ce que l'on y trouve. Que du malheur. Rien de bien. Que du mauvais. En ville on ne parle que de lui. En ville. Il devient l'homme le plus craint. Ce n'est encore qu'un gamin. Pourquoi tant de sécurités ? Il n'a rien fait. Pas lui. Il. Pourquoi ce procès ? Pourquoi ce camion blindé ? Pourquoi ces chaînes ? Pourquoi il ne va pas en prison. L'asile. Non, il n'a rien fait. Ce n'est pas lui. Pas lui, il. Il n'a aucun pouvoir, aucune chance de s'en sortir. Son nom, Val McDermid, il n'a que dix-sept ans. Accusé du massacre de sa famille, de satanisme, de gourou d'une secte, d'une fratrie vouant un culte à Santan, aux vampires. Il a beau clamer sont innocence, il n'a rien fait. On l'a obligé.Val est conduit à la Sarne Institue, un asile pour les psychopathe, les fous, les malades mentaux et dangereux. Il est condamné à y vivre. Et ce jusqu'à son dernier soupire... Un dernier cri retentit contre les murs. Un hurlement de détresse. Des pleures. La vie. Condamné à vie. Dans sa bouche de nouvelles dents, autour de son corps, une camisole... Il ne sera jamais libre... Jamais...

Un an plus tard Val réussi à s'échapper de l'Asile, on est venu le chercher. Qui ? Eux. Désormais il vit avec eux, il leur doit tout. Qui sont ces gens ? Il ne comprend toujours pas, persuader de son innocence. Pas lui... Il...


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I N F O R M A T I O N S . A D D I T I O N N E L L E S ;;
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AUTRES ÉLÉMENTS: Pour faire cour, Val est schizophrène. Il est persuadé qu'il n'a rien fait, mais c'est tout le contraire. Il ne se rend pas compte de qui il est, quand sa personnalité change. Le soir du massacre de ses parents on le vit partir, pour revenir deux heureux plus tard, vêtements tâchés de sang. Il n'avait pas compris pour le coup, avait complétement oublié.

PERSONNALITÉ DE L'AVATAR: Ash Stymest
SELON VOUS, VOTRE PRÉSENCE SERA...: Tout dépend de l'inspiration, je ne la contrôle malheureusement pas.
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? J'y suis déjà. Double Compte de Jaskaa
QUELLES SONT VOS PREMIÈRES IMPRESSIONS? Bonne.
LES 6 MOTS DE PASSE DU RÈGLEMENT: Ok by VCP
© Codes & Mise en page par Kayla V. Lehan
Toute reproduction sans autorisation est formellement interdite.


Dernière édition par Val McDermid le Lun 21 Fév - 9:06, édité 1 fois
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Victor C. Palmer

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MessageSujet: Re: Val McDermid... La folie n'est rien.    Val McDermid... La folie n'est rien.  Icon_minitimeJeu 20 Jan - 17:56

Bonsoir !

Alors alors, voici encore un fou sur ce forum... Comme si on en manquait, hein.
*bourrade amicale dans le dos*
Bienvenue, gars, et t'apprendras aussi que c'est pas "deux heureux", mais deux heures ... S'tu pouvais corriger ça Val McDermid... La folie n'est rien.  61596 :

Par contre, ce serait cool d'avoir une description physique... On a beau bien voir ta trogne, on aimerait quand même savoir c'qu'il y a sous le pantalon, tu vois.

Tu me fais ça, et je t'ouvre les accès, gars.
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Val McDermid

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MessageSujet: Re: Val McDermid... La folie n'est rien.    Val McDermid... La folie n'est rien.  Icon_minitimeLun 21 Fév - 9:08

Trois cent ans plus tard. Je suis incorrigible. Brave Monsieur Palmer je vous ai fait ça. What a Face

** s'effondre sous la bourrade dans le dos **
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Victor C. Palmer

Victor C. Palmer


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Date d'inscription : 17/10/2010

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MessageSujet: Re: Val McDermid... La folie n'est rien.    Val McDermid... La folie n'est rien.  Icon_minitimeLun 21 Fév - 11:18

Brave, j'suis pas si brave que ça mon gars !

*le redresse en attrapant son bras d'une main, le soulevant pour le remettre sur ses pieds*

Si tu sais pas tenir sur tes jambes mec, tu f'ras pas long feu ici t'sais.
Enfin bon, je t'ouvre donc...


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MessageSujet: Re: Val McDermid... La folie n'est rien.    Val McDermid... La folie n'est rien.  Icon_minitime

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