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 Kerstin Nielson

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Kerstin Nielson

Kerstin Nielson


Messages : 3
Date d'inscription : 14/09/2011

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MessageSujet: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitimeJeu 15 Sep - 20:01

Kerstin Nielson Vavax
O
I N F O R M A T I O N S . G É N É R A L E S ;;
O


PRÉNOM & NOM : Kerstin NIELSON
ÂGE : 30 ANS
GENRE : Féminin
RÔLE : Rebelle (en devenir)


O
D E S C R I P T I O N S ;;
O


DESCRIPTION PHYSIQUE :
C'est marrant que vous vouliez savoir parce que je ne m'en suis jamais vraiment inquiété. Je n'ai jamais eu ce soupçon de narcissisme qui pousse à se regarder dans le miroir et se trouver belle, comme toutes les enfants j'ai demandé à mon miroir quand j'étais jeune mais c'était par jeu, après avoir vu ce Disney qui rendit si célèbre de demander à son miroir qui est la plus belle et puis mon miroir ne m'a jamais répondu de toute façon alors à quoi aurait-ce servi d'insister ? Quitte alors à me poser la question de savoir si mon physique plait ou pas, je préfère me fier à ce que j'ai pu avoir comme expérience dans la vie et je pense que la vie m'a plutôt gâtée. A moins que les personnes qui m'aient vu jusque là avaient toutes exactement les mêmes problèmes de vue, ce qui est, je crois, assez improbable. En conséquence, je pense être belle, et puis la beauté est si subjective, que je ferais sans doute mieux de m'en tenir à une description de moi qui reste aussi objective que possible.

Le plus simple est dès lors de commencer par les généralités, le plus évident, ce que personne ne rate et le plus bateau, le plus banal de tout reste de dire que je n'ai jamais souffert des surnoms comme "Schtroumpfette" ou" Minimoy" ou que sais-je encore. Sans être démesurément grande, j'ai presque toujours été la plus grande de ma classe à l'école, et comme on rapetisse rarement, mon mètre soixante-treize me démarque assez souvent des autres femmes. Ce n'est pas extrêmement grand, juste ce qu'il faut pour devenir mannequin, mais ce n'est pas forcément le but que je poursuis aussi ça importe peu. Pour continuer sur du purement général, je crois avoir un corps plutôt équilibré, pas plat mais bien accordé, pas de poitrine imposante qui casse avec ma taille, elle semble plutôt bien proportionnée dans ma silhouette...Même si je n'aurai pas été forcément triste d'en avoir un peu plus pour autant, je m'en fiche bien aujourd'hui, ça n'a plus vraiment d'importance. Si on continue cette descente on arrive aux rondeurs suivantes, celles de mes fesses, rebondies et fermes, sport oblige, j'ai toujours entretenu mon corps et je crois bien que mes fesses sont ma fierté pour les efforts que je fais pour les garder aussi charmantes. A l'inverse de mes jambes d'ailleurs puisque j'ai là eu la chance d'avoir toujours de très belles jambes, comme le reste de mon corps des jambes musclées mais comme le reste de mon corps, sans excès. Des années d'arts martiaux et de yoga m'ont permises d'avoir un corps plutôt charmant joliment musclé, quelques cicatrices et une souplesse plutôt surprenante.

Avec un regard porté un peu plus près sur moi, vous rencontrerez sans doute mon regard, deux iris couleur émeraude, si je devais être narcissique, je trouverai que j'ai de beaux yeux et si je me regardai, je me rendrai compte qu'ils parlent énormément pour moi. Admiration, envie, jalousie, violence, presque toutes mes émotions peuvent se lire dans mes yeux, il faut me connaitre pour savoir reconnaitre mes émotions mais une fois que c'est le cas, un regard dans mes yeux et vous saurez de suite ce que je ressens, 100% garantie, mes yeux ne savent pas mentir. Et je crois que mes yeux sont dans mon visage tout ce qu'il y a de vraiment remarquable, mes lèvres jusqu'à récemment toujours fendues d'un sourire ne le sont plus quand à mon nez...peut-on faire plus ordinaire que mon nez ? J'en doute et ça me convient parfaitement. Cette descente vous amènera inévitablement à ma poitrine, je vous l'ai dis, idéale pour ma silhouette mais un rien trop peu à mon goût, cela dit, essayer de trouver une femme entièrement satisfaite par le galbe de ses seins, je doute sérieusement que ça puisse exister...Ou alors pas sans le défaut d'être narcissique. Un peu plus bas, un ventre plat où des abdominaux se dessinent très légèrement, mais c'est le nombril qui attirera votre attention par une fine cicatrice, souvenir douloureux d'une trahison. Ceci étant, c'est quand je tournerai le dos que vous verrez les vraies marques de la trahison, sur mon dos, des petites cicatrices nombreuses, presque invisibles sauf en se rapprochant mais qu'on ressent en passant sa main, on les sent encore récentes et fraiches, après tout, elles sont la marque du tournant de mon existence. Entre ce qui fut et ce qui est désormais.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :
J'aurais aimé que vous me connaissiez avant que cette dernière expérience me tombe dessus, vous auriez rencontré une sacrée personne, tout un show. Une jeune femme souriante et sympathique, une jeune femme débordante de vie, presque inatteignable. J'étais cette personne, cette jeune femme un peu candide qui pensait que les vampires n'étaient pas tout, qui pensaient que les choses ne se passeraient pas mal, que tout irait toujours parfaitement bien, tout va toujours parfaitement bien dans le meilleur des mondes. Etait-ce une erreur d'être aussi naïve ? Je ne crois pas, je crois que la vie a simplement fais son oeuvre, que ce qui m'est arrivé m'est tomber dessus parce que ça devait arriver, ça par contre ça n'a pas changé, je crois toujours encore la fatalité, que quoi qu'il arrive, les choses nous tombent dessus sans prévenir, sans qu'on ne puisse rien y faire et que le seul pouvoir que l'on a, c'est celui de réagir. Je crois que j'ai commencé à croire à la fatalité parce que j'avais le sentiment que rien de mauvais ne pouvait m'arriver, j'étais loin d'imaginer combien j'avais tort et combien la vie finirait par me faire changer de caractère. C'est un peu idiot dans le fond, cette jeune femme, si naïve fut-elle, était une personne pleine de vie, d'espoir et qui voyait des demains aussi heureux qu'on pouvait en rêver. C'était stupide et un peu puéril, c'était une façon de vivre sans s'inquiéter, en faisant confiance aux gens, en croyant à des lendemains heureux, tout à l'inverse de ce qui est aujourd'hui.

Non aujourd'hui les choses ne sont plus les mêmes et la première différence, la plus importante de toutes les différences est qu'à présent mes yeux sont grands ouverts pour mieux voir ce monde et le comprendre. Avant j’avais un bandeau sur les yeux, ce qui se passait dans cette ville, je faisais comme si ce n'était qu'une illusion, je me leurrais parce que je voulais avoir une simple petite vie, sans histoire, sans embrouilles et sans problème. C'était la solution facile, fuir la vérité pour préférer le bonheur parce que oui, je crois qu'il faut préférer le bonheur à la vérité, enfin j'y croyais. Aujourd'hui, ce bandeau est tombé, ce voile a disparu, il ne reste que la crue et douloureuse lumière de la vérité, braquée droit dans mes yeux, éblouissante jusqu'à en faire pleurer de souffrance et d'horreur, cette ville est pourrie jusqu'à la moelle. Ce bandeau était pratique, il me permettait de me dire que c'était plus ou moins normal, que ce qui arrivait ne me touchait pas, ne me concernait pas, il me faisait avoir bonne conscience de ne pas m'impliquer dans ce qui arrivait. Je sais que ça aussi semble idiot mais ça n'était pas mon problème, les vampires ne m'avaient jamais rien fais jusqu'à aujourd'hui, peu importait alors, je me disais que ça n'était pas mon problème, que ça ne me concernait pas mais comme toutes les choses qu'on veut ignorer ça m'était tombé dessus et une fois que c'était arrivé, un nouveau moi s'était révélé.

J'en avais fini de me bander les yeux avec des voiles magnifiques qui déformaient la réalité, j'en avais finis de croire que les choses iraient si je ne les regardais pas. La naïveté m'a abandonnée pour laisser place à de la méfiance, quand avant un sourire et quelques mots vous achetaient ma confiance, aujourd'hui c'est un travail de longue haleine, il faudra que vous fassiez des efforts, il faudra que vous acceptiez de me voir réticente à consentir la moindre once de confiance parce que c'est la leçon que j'ai apprise et qui m'est le plus cher : Ne jamais faire totalement confiance. Ma confiance ne fut pas la seule victime de ce changement mais mon côté pipelette également, pas que j'aimais m'entendre parler mais j'aimais discuter, c'est ainsi qu'on fait confiance en discutant, alors j'ai commencé à moins parler, le minimum, rien de personnel comme si je n'avais pas de passé. Et tout au fond, le changement radical, l'apparition de nouveaux sentiments, plus sombres, plus obscurs, plus violents. Adieu gentille petite Kerstin qui souriait. Visage sombre, pensées violentes, beaucoup de colère, des envies de vengeance et pour ça, une détermination à toute épreuve.
Je n'ai plus aucune peur, plus aucune raison de ne pas me battre, j'ai une volonté et une détermination explosive des pensées violentes, rendre les coups qui m'ont été donnés, me venger. La vengeance est peut-être une mauvaise motivation mais de loin c'est ma préférée, je ne pourrai imaginer une autre source de motivation plus puissante. Je suis prête à tout endurer, l'enfer et la mort, je suis prête à me battre et mon coeur est noir.

O
B A C K G R O U N D ;;
O


HISTOIRE DU PERSONNAGE :
Il y a 6 mois

Le décor est étrangement flou, les formes ne sont pas bien dessinés, on se croirait dans un mauvais film, la caméra bouge trop vite, rien ne prend vraiment forme, tout est flou et complètement absurde. Les couleurs se mélangent sous mes yeux, même les formes se mélangent, c'est comme si il n'y avait plus rien de réel dans le monde qui m'entoure. Je suis allongée par terre et j'ai mal à peu près partout, ma tête tourne à droite et à gauche mais le décor est d'un flou affolant et plus le temps passe et plus ça empire, la réalité semble s'éloigner de plus en plus. Je vois quelqu'un..Je crois. Peut-être est-ce plutôt quelque chose ? Son visage est difforme, ses lèvres semblent bouger, il communique mais il le fait dans une langue que je ne connais pas, je ne comprends absolument rien à ce qu'il me dit pourtant...pourtant je suis certaine que les mots qu'il dit sont compréhensibles, je suis sûre que je comprends mais je n'arrive pas. Comme ce que mes yeux voient, ce que mes yeux entendent est terriblement flou, ça ne ressemble à rien, je comprends les mots mais pas les phrases qu'ils forment. Est-ce que ça veut au moins dire quelque chose ? Soudain ils sont deux puis trois, ils portent des uniformes très similaires, je sens qu'un d'eux touche mes jambes, je remue, je me débats tout en gémissant ma douleur, je n'ai même pas bougé d'un centimètre mais mon corps me fait souffrir le martyr à ce si faible mouvement. Je me sens soulevée, je ne comprends pas ce qui m'arrive jusqu'à ce qu'ils me reposent enfonçant le verre plus loin dans mon dos, je hurle sans savoir comment j'y parviens, un réflexe plus que toute autre chose. Je me retrouve finalement allongée sur le ventre, ils me sanglent, me transportent, je crois que je souris, je crois que je ne comprends absolument rien à ce qui m'arrive et le décor est toujours aussi flou. Le voyage se passe bizarrement, tout est toujours aussi flou mais lentement, ça devient beaucoup plus lointain, ça me semblait déjà un rêve, cette fois tout s'éloigne encore un peu plus, ça n'est plus simplement lointain, c'est irréel et de plus en plus, ça le devient, je finis par ne plus rien entendre, mes yeux papillonnent, je me sens sourire encore une fois et finalement c'est le noir le plus complet qui m'envahit.


Il y a 29 ans

C'est marrant cette ironie non ? On n'y pense pas c'est vrai, mais c'est marrant quand même non ? Finir là où on a commencé, c'est tout un paradoxe je crois, c'est comme si la boucle était bouclée. Tout le monde ne finit pas à l'hôpital, ce n'est pas ce que je suis en train de dire, mais vous noterez tout de même que pour ceux dont c'est le cas, il y a une certaine ironie fataliste. On vient au monde dans un décor blanc et aseptisé, on meurt dans un décor blanc et aseptisé, même certains jeux de mots du Sieur Devos n'avait pas autant d'humour que ça, un humour noir c'est vrai, mais les choses sont ainsi je suppose, on n'y peut rien. On ne peut pas influer sur tout, c'est la fatalité.

Et puis ne vous y trompez pas, mon histoire n'a pas commencé ici, elle a commencé à une certaine distance de là ainsi qu'en témoigne mon nom et mon prénom. Je suis née en ce beau pays qu'est la Suède d'un père suédois, ingénieux ingénieur et il s'avèrera un peu plus tard époux infidèle mais ça c’est une autre histoire. Avec lui, le courant passa toujours très étrangement, parfois passant très bien et parfois les situations étaient vraiment explosives, c’était étrange, il me montrait des choses et m’apprenait mais pourtant, rien ne se passait jamais comme il l’espérait avec moi, comme si une certaine force nous empêchait de vraiment bien nous entendre. C’était une entente entre un père et sa fille, je m’intéressais parce que c’était mon père mais jamais plus, nous n’eûmes jamais de relation très développée. Avec ma mère en revanche, ma relation fut extrêmement proche. Traditionnellement pourtant, la fille est plutôt avec le papa, je devais être un garçon manqué déjà à l’époque je suppose dans ce cas. En tous les cas, ma mère anglaise de la tête aux pieds, professeure de suédois en Université rêvait de voyages et était passionnée d’arts martiaux et de yoga, je tombais dedans très petite. Au début pas franchement par choix et en grandissant, ça finit par être un véritable choix que de passer du temps avec elle à apprendre à me battre, à me détendre. De quoi une demoiselle comme moi pouvait avoir à se détendre ? Et bien si dans beaucoup de pays une femme grande et brune a de bonnes chances de séduire, l’idéal féminin suédois est une femme plutôt petite et blonde, autant dire que j’étais l’archétype de l’inverse et les enfants à l’école ne sont pas tous toujours doux...Et plus on grandit et pire ça devient.


Il y a 13 ans

Je sais, passer sur seize années d’un coup c’est sacrément osé mais à bien y réfléchir, le temps où je m’exprimais par onomatopées n’est pas franchement intéressant, le temps de mes premiers pas et de mes premiers mots vous intéressent tant que ça ? Papa, c’était papa mon premier mot. Quand vint la scolarité, je fus une élève tout ce qui se faisait de plus normal, raillée parce que je n’étais pas la parfaite petite blondinette de suédoise mais j’étais au final dans les meilleurs de ma classe, année après année. Les choses ne changèrent pas franchement avec le collège, toujours les mêmes têtes, toujours les mêmes idiots qui font les mêmes remarques blessantes et qui pouffent de rire dans leur coin en se croyant drôle et spirituel. Sans oublier bien sûr les quelques écervelées qui rient sans même savoir pourquoi mais parce que « Lars, c’est trop un beau-gosse quoi ! » Bref, l’existence désespérément ordinaire de mademoiselle tout le monde, sans faire de vagues, sans chercher quoi que ça soit de particulier sauf de réussir ses études, le reste très honnêtement ça m’importait à peine. Je rentrais chez moi et j’avais ma famille, mon père qui voulait tout savoir de ma journée, ma mère qui m’aidait à mes devoirs avant de m’entrainer avec elle pour faire du yoga ou de la zipota selon le soir. Il s’avérait d’ailleurs que le yoga me faisait beaucoup de bien, quand à la zipota, cette dérivée de la savate, je me montrais une très bonne élève, disciplinée et travailleuse. Et puis surtout, c’étaient des moments privilégiés avec ma mère et j’en profitais très largement, j’ignorais combien j’avais raison de le faire.

En l’espace de trois mois, la situation à la maison changea presque du tout au tout, la bonne ambiance virait au maussade entre mes parents, mon père ne voulait plus savoir comment avait été ma journée, ma mère partait sans moi au yoga. La nuit, quand ils pensaient que je ne les entendais pas, j’écoutais leurs discussions, houleuses, tout le mal semblait venir au début de mon père et son attachement à ce pays, à son manque d’envie de quitter cette terre et voyager. Tout au fond, je crois que l’Angleterre a toujours manqué à ma mère, mais alors que l’ambiance devenait si désagréable que je n’avais plus aucune envie de rentrer chez moi le soir, les choses finirent par se gâter encore. Mon père dormait sur le canapé, n’était plus là tous les soirs, ils voyaient des avocats, leurs rencontres se raréfiaient et elles finissaient toutes par du verre cassé et des cris, mon père buvait, s’emportait et parfois menaçait de lever la main sur ma mère, je crois que ce n’était que ma présence qui lui offrait la seconde de lucidité suffisante à le faire changer d’idée. Et puis finalement devant un tribunal où ma garde fut décidée...avec mon avis. Mon premier mot fut papa, le dernier fut maman.


Il y a 11 ans

Cela fait un an que mes parents ont divorcé et ma mère est revenue à son Angleterre natale avec moi. C’était vu offrir un poste de professeure ici dans son pays, elle ne s’était pas faite prier pour revenir, son premier voyage depuis qu’elle avait mis les pieds en Suède. Si la transition sembla assez facile pour elle, elle fut d’avantage plus complexe pour moi, même douée en cours, même ayant appris l’anglais en première langue étrangère, j’étais loin de parler couramment en anglais et ça s’en ressentit sur mes résultats scolaires. Ce fut bénéfique à la relation qui existait entre ma mère et moi, la ramenant lentement à son meilleur niveau, celui qu’elle avait avant que mon père ne commence à la tromper. Elle m’expliqua un soir ce qui était vraiment arrivé entre elle et papa, infidélité et cachotterie, de quoi écoeurer à peu près n’importe qui, ma mère l’avait mal pris, devant ses menaces de partir, mon père avait levé la voix, envenimant la situation et comme tous deux étaient têtus autant l’un que l’autre, ils se blessaient et ça finit...comme ça finit. Je ne revis jamais mon père sauf à son enterrement l’année de mes vingt-deux ans, je ne sais pas pourquoi je ne suis jamais retournée le voir,je crois que j’aimais garder l’image positive que j’avais de lui, et si en y retournant je tombais sur un alcoolique qui ne me reconnaissait même pas ? Non j’avais l’image de l’ingénieur qui m’apprenait à bricoler et réparer de vieilles radios et ça me suffisait.

Il me fallut du temps, de la patience et du travail pour revenir au niveau scolairement, la transition n’était pas évidente, désormais je n’avais plus le droit qu’à de l’anglais, plus un mot de suédois et c’était loin d’être évident. Par chance j’étais travailleuse et je travaillais durement pour réussir mes études, en six mois je me sentais presque chez-moi, et un an après être arrivée, je parlais couramment anglais comme si je n’étais jamais venue d’un autre pays, même mon accent ne s’entendait plus tant que ça et bien entendu mes résultats scolaires en prenaient un coup et augmentaient tant et si bien que je réussis mes études avec un succès non négligeable puisque j’obtins les meilleurs résultats de ma classe aux A Level, avec désormais la grande question qui me venait : Qu’allais-je faire de ma vie ?
Le plus dur n’est jamais de réussir les diplômes, ça avec du travail et de la volonté tout le monde y arrive, le plus dur est de décider ce qu’on veut, de savoir ce qu’on veut étudier. Bien que ma mère aurait aimé me voir prendre un chemin dans l’éducation ainsi qu’elle le faisait elle-même, cette voix ne me tentait pas vraiment, je doutais avoir sa patience pour faire l’éducation d’élèves qui n’écoutent qu’à moitié, discutent, envoient des SMS et de toute façon n’en ont strictement rien à faire de la prof et de ce qu’elles racontent. Je voulais faire autre chose et je me lançais dans la médecine, loin de me douter que j’aurais à peine le temps de finir mes études.


Il y a 5 ans

On en a tous rêvé un jour ou l’autre, du coup de foudre auquel on ne s’attend pas, et bien c’est cette année-là que ça me tomba dessus. J’étais alors étudiante en médecine, bien décider à devenir chirurgienne et qu’importe le temps que ça prendrait, les horaires de cours et les horaires de travaux personnels se mélangeaient pour faire vraiment beaucoup d’heures de travail dans la journée. Difficile de gagner sa vie dans ses conditions, j’avais travaillé à côté dans un bar, très cliché je sais mais mine de rien je me plaisais vraiment à ce que je faisais dans ce bar, ce fut encore mieux quand je trouvais un poste dans une entreprise de traduction. Ce n’était pas tous les jours, mais de temps en temps une traduction du suédois vers l’anglais, ma double-nationalité jouait en mon avantage et on a pas idée du nombre d’entreprises qui peuvent faire du commerce dans le monde entier et vers la Suède...ou qui achète en Suède. Ce n’était pas tous les jours, mais les traductions étaient bien payés, je m’en sortais plutôt bien, les journées étaient parfois vraiment folles, mais finalement je m’en sortais bien. J’avais trouvé un équilibre assez curieux, jonglant entre mes cours, les travaux personnels, les stages qui devenaient réguliers, les traductions et de temps en temps un cours de yoga que je donnais. Je n’avais jamais arrêté ni le yoga ni les arts martiaux, à la zipota c’était rajouté le krav-maga et du free fight. Ca me permettait de me détendre et de me passer les nerfs parce que de temps en temps, ces études étaient sérieusement à s’arracher les cheveux de temps en temps.

Et puis un jour, il est venu assister à un cours de yoga, puis au suivant, et au suivant, il finit par m’inviter et j’acceptais en souriant. Charmant et ravissant, avec un sourire plein de promesses, avec des promesses enchanteresses, ça devait bien être la première fois que je succombais aussi aisément et je me laissais faire, me laissant aller à ce sentiment. Nous emménageâmes ensembles, mon beau Patrick et moi, je l’ai suivis où il m’a emmené, dans cette ville de River Crow, cette ville qui semblait faire peur à certains et qui alimentaient ce qui ne devaient être que des légendes. Il ne me fallut pas longtemps bien entendu pour réaliser ce qui se passait vraiment dans cette ville, amis c’était tellement plus facile de fermer les yeux, de faire comme si de rien était. Je savais que les vampires existaient, qu’ils étaient là, bien vivants parmi les humains, j’avais entendu parler de ce qu’ils faisaient, mais ça ne me concernait pas, ça ne me concernerait jamais, je n’irai pas les embêter, ils me foutront la paix, tout sera au mieux dans le meilleur des mondes.


Il y a 3 ans

C’est parait-il le plus beau jour d’une vie, celui où on passe une bague à votre doigt, où vous entendez cette phrase devenue si célèbre « vous pouvez embrasser la mariée ». Si j’avais su à quoi ça mènerait, je n’aurai jamais accepté, mais que voulez-vous, j’étais amoureuse, il paraissait parfait, je n’avais pas réussis à résister, j’avais dis oui, j’avais succombé et cette nuit de noce qu’il m’offrit ne fut pas pour me déplaire bien au contraire. Ce n’était pas ma première nuit d’intimité avec un homme mais je garde un souvenir tout particulièrement agréable de cette nuit-là. La nuit la plus parfaite de ma vie, j’imagine que c’est ça qui succède au jour le plus parfait d’une vie non ? En tous les cas, ce fut vraiment un jour heureux, tout semblait magnifique, une maison, un mari, mes études touchaient à leur fin, tout semblait simplement merveilleux. Je défiais les Stones à ce moment de mon existence parce que finalement j’avais exactement tout ce que je voulais, une vie simple, agréable et presque parfaite...oui presque. Et bien sûr, comme tout humain, je voulais finalement accéder à cette perfection, mais pas avant d’avoir terminé mes études.


Il y 2 ans


Le vrai génie de Patrick fut de me faire croire que je voulais absolument des enfants et devant l’idée tentante, devant la trentaine déjà approchante, je cédais, et j’acceptais. Après tout, nous nous aimions, mes études voyaient leur fin approcher, alors avant de commencer à travailler sérieusement, j’aurais tout temps de profiter de mes enfants. L’idée était magnifique...et terriblement stupide dans une ville comme celle-là.

Il ne lui fallut pas si longtemps pour que je finisse en cloque, je terminais ma dernière année au quatrième mois, tout s’accordait parfaitement dans ma vie et je crois qu’à ce point précis, j’avais une vie parfaite, mais les choses commencèrent déjà à changer avec Patrick. Il n’avait pas changé et je ne peux pas dire que ses idées paternalistes me surprenaient tant que ça, mais déjà il commençait à parler du moment où l’enfant serait né, de le garder avec nous, caché, de le protéger par nos propres moyens...Il fallait vraiment que je sois amoureuse pour croire que ça serait possible, il fallait vraiment que je sois amoureuse pour ne pas réaliser ce qui arrivait.

Les échographies laissèrent place à une agréable surprise, non seulement étais-je enceinte, mais en prime, il s’agissait de jumeaux, apparemment un enfant de chacun des deux sexes. Ce n’était pas franchement prévu, c’était même une surprise, mais accueillie avec le plus grand plaisir...Quoi que je le regrettais très sincèrement quand après un rien plus de neuf mois de gestation, je me retrouvais en salle d’accouchement.


Il y un peu moins d’un an

Je me remettais doucement de ma grossesse, cherchant déjà du travail, mais surtout profitant de ces deux magnifiques enfants qui étaient les miens. Les vampires n’étaient pas venus enfoncer la porte quand aux rebelles, je ne les avais pas vu non plus, en fait quand on y réfléchit bien, tout semblait parfait à ce moment-là et je crois que ça aurait pu vraiment l’être. Trois mois passèrent très rapidement, Patrick prenait grand soin des enfants, l’idée de les élever avec lui était plaisante, il s’arrangeait pour me laisser du temps dans la semaine pour que je puisse reprendre le sport et ça me faisait beaucoup de bien de retrouver un peu la forme, je crois que ça m’avait vraiment manqué pendant ma grossesse de pouvoir me dépenser pleinement. Je reprenais la natation, je reprenais les arts martiaux, le yoga, et je vivais des moments parfaits, trop peut-être. Je crois que personne n’a le droit à la perfection, autrement c’est trop facile, ce n’est pas amusant, mais ce qui devait me tomber dessus, ça n’avait rien de marrant.


Il y 6 mois

Je rentrais d’une soirée yoga quand je vis mon mari avec un inconnu. Teint pâle, cadavérique, un sourire qui laissait voir ses canines et Patrick, fasciné jusqu’au plus profond de son âme. Au fur et à mesure de mes pas, j’entendais leur discussion, ils leurs donnaient les enfants pour qu’ils deviennent vampires à leur tour, pour qu’ils soient élevés parmi les protégés de Léandre de Liancourt. Grimpant en silence, le croyais-je, dans la chambre des enfants, je les pris dans mes bras, me retrouvant bloquée par le vampire au moment où j’allais quitter leur chambre. Je crois avoir dis quelque chose comme « Vous ne les aurez pas vivant » et Patrick a tenté de me « raisonner », lui, ce passionné des vampires et dire que je n’avais rien vu venir, ça me tombait dessus de la sorte...Je n’avais rien vu arriver, je n’avais même pas remarqué qu’il était un « fan » des vampires. Je recule autant que je peux mais bientôt le mur m’arrête, Patrick approche et ne reçoit de ma part qu’insultes et menaces. Le vampire approche, m’attrapant par la gorge, me soulevant au-dessus du sol comme si de rien était, Patrick récupère les enfants alors que je suffoque sous la main du vampire. Me reposant au sol et s’apprêtant à partir, je m’interpose devant eux, prête à me battre. Un coup de pied à la tempe de Patrick, le vampire m’attrape la jambe, je m’envole droit vers la grande fenêtre de l’étage qui éclate sous mon poids, la chute est brève mais l’impact douloureux, le dos dans les morceaux de verre qui déchirent mon dos et s’y glisse sans pitié. La douleur est vive, intense, je vois les deux hommes partir avec mes enfants, je n’arrive pas à bouger, ma vue se brouille déjà, la suite, vous la connaissez déjà.


Hier

Au lendemain de ce qui aurait dû être ma mort, puisque j’avais été laissée pour morte, j’avais dis que je me donnerai six mois, six mois pour m’entrainer, six mois pour apprendre à tirer, six mois pour atteindre un niveau de forme physique que je ne me connaissais pas. L’objectif final était d’entrer chez les rebelles, j’étais déterminée, le coeur assombri par l’envie de vengeance et rien ne pouvait plus me donner envie de me battre que cette colère qui tonnait en moi. Trahie par celui que j’aimais, j’avais perdu mes deux enfants, laissée pour morte, et je voulais désormais me venger. J’étais venu trouver un rebelle quand il m’a dis que je vivrai l’enfer pour avoir le droit d’en être, j’ai simplement souris...Vivre l’enfer pour pouvoir en être...Ca fait six mois que je suis prête à tout endurer, ce qui m’arrivera pour prouver ma valeur ne sera que le début de ma rédemption et de ma quête de sang.

O
I N F O R M A T I O N S . A D D I T I O N N E L L E S ;;
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MessageSujet: Re: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitimeJeu 15 Sep - 22:11

Bienvenue à River Crow mademoiselle ! Et bien, encore quelqu'un qui ne m'apprécie guère. Tu aurais dû suivre le chemin de ton mari. Il connait la race supérieur, pauvre petit être naïf qu'il est. Enfin bref. Passons.

Fiche très appréciable, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Je peux te certifier que tes deux enfants auront une éducation parfaite. Seul petit bémol, je tiens à préciser que River Crow se situe en Irlande. Je ne sais pas si ça allait de soit ou pas, pour toi, mais vu que tu parles de l'Angleterre je pense qu'il serait préférable de le signaler.

Mais puisque t'es une méchante fille je ne t'ouvre pas les portes de mon royaume tout de suite... Signature du règlement oblige. Ces rebelles mon Dieu faut tout leur dire. Rolling Eyes

Une fois fait je te donnerais bien entendue les accès. Tu peux considérer ta fiche comme validé bien sûre.

C'est Gaïa qui va être contente... Arrow Vous avez beaucoup de point en commun toute les deux. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitimeVen 16 Sep - 4:45

Merci beaucoup ^^ Et règlement signé (bah oui mais si je l'avais signé d'office, ça faisait pas très rebelle =o

Quand à mes enfants...T'as intérêt a prendre soin jusqu'à ce que je vienne les chercher, sinon ça va être Bloody Sunday Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitimeVen 16 Sep - 8:58

Faudrait-il encore que t'arrive à aller les chercher. Kerstin Nielson 61596 Ces jeunes comment peuvent-ils encore penser qu'ils arriveront à me faire tomber. C'est mignon. Arrow

Accès ouverts. Amuses-toi bien. Wink
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Silas Dunne

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MessageSujet: Re: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitimeVen 16 Sep - 12:40

Bienvenue en ces terres hostiles mademoiselle,

Personnage très interessant !
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MessageSujet: Re: Kerstin Nielson   Kerstin Nielson Icon_minitime

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Kerstin Nielson
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