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 Idriss D. -dit Narcisse- [validé]

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2 participants
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Idriss Demeaux

Idriss Demeaux


Messages : 32
Date d'inscription : 21/03/2011

Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Empty
MessageSujet: Idriss D. -dit Narcisse- [validé]   Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Icon_minitimeLun 21 Mar - 13:02

Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Michae10
O
I N F O R M A T I O N S . G É N É R A L E S ;;
O


PRÉNOM & NOM: Idriss Demeaux mais appelle moi Narcisse
ÂGE: 25 / 811
GENRE: Indéfini / Je suis LE Troisième Sexe
RACE: Vampire
RÔLE: Cercle des Anciens


O
D E S C R I P T I O N S ;;
O


DESCRIPTION PHYSIQUE:
Je suis l'Ange de mon Démon.

Grand (1m88) et maigre (75kg) je suis du genre... Sans genre.
Quand on me regarde, on me prend souvent pour une femme tant ma bouche est pulpeuse, mon nez en trompette et mes pommettes hautes. J'ai de long cheveux bruns, des yeux en amandes, d'un marron profond, souligné par d'épais sourcils. Mon regard est empreint d'une naïveté féminine, ma mâchoire d'une coupe masculine. Mon visage est lisse, sans ride, sans défaut, généralement stoïque et dégageant un charisme étrange et perturbant. On ne s'adresse pas à moi sans hésiter, sans se tromper, sans que le doute ne s'installe. On attend que je parle, que mon voix forte et enrouée ne vous assure que je suis un homme sous des traits androgynes.
J'ai un corps élancé, des jambes interminables, une allure angélique, de larges épaules et des hanches de femmes. Je me tiens dans des postures gracieuses qui sont efféminées pour certain, gracieuses pour d'autres. Ma peau est de marbre, immaculée, diaphane, elle me donne un air fragile. Elle me diminue, me fait paraître moi imposant, elle attire le regard alors que mon ambiguïté le repousse. On aime ma présence autant qu'elle rebute. J'attire et je dégoûte. Je fascine et effraye. Je suis un être plein de contradictions et, pour accentué ma différence, je suis hermaphrodite. Ça me donne un côté mystique, un côté innocent, un côté qui vous donnera confiance tant je semblerais pur et divin.

Je suis un Ange.

J'ai eu du mal à accepter ce que je suis, ce qui n'est plus le cas au jour d'aujourd'hui. Je sème donc un peu plus le trouble à l'aide d'habits près du corps, de ceux qui allonge les courbes et les appuis.

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE:
Qui mieux que moi, peut parler de moi?

Je suis l'Orgueil d'Idriss.
Parce que tout caractère commence par une larme d'Orgueil, j'ai joué le tout pour le tout, j'ai voulu mettre votre patience à rude épreuve et j'me suis offert une piscine d'Orgueil. Je suis un connard prétentieux et je suis bien heureux de le reconnaître. C'est ce point fort qui m'engage généralement à vous prendre pour de la merde et à me fidéliser à mon égocentrisme. JE suis le nombril de ce foutu monde, JE suis intelligent, JE suis atypique, JE le vis bien, JE suis exceptionnel. JE suis surtout mon sujet de conversation favori, alors tes emmerdes je m'en balance. J'avoue que je m'aime et que je me satisfais amplement, tellement que je n'ai pas de place pour quelqu'un d'autre dans mon cœur noirci et que je me préserve... Si tu me proposes un truc risqué où je pourrais perdre un bout de miche, tu peux être certain que je vais ramper jusqu'à la sortie la plus proche. JE suis trop exceptionnel pour qu'un autre connard essaie d'attenter à mes jours, je pense avoir suffisamment souffert dans ma vie sans qu'on m'en rajoute une couche.
Appelle-moi lâche si ça te chante, mais sache que je ne suis pas le seul égocentré du pays... Et c'est franchement hypocrite de dire que vous mourrez pour un autre sans en avoir rien à cirer.

Je suis l'Avarice d'Idriss.
Parce qu'on peut posséder le monde avec une simple liasse de billets, je suis du genre grippe-sou. Et kleptomane. Si tu as un truc de valeur, ne me le met pas sous les yeux ou il risquerait de finir dans ma poche. Je dois être l'un des vampires les plus fortunés de ce monde tellement j'ai entassé de tune depuis huit siècles.

Je suis l'Envie d'Idriss.
Parce que l'herbe est toujours plus verte chez le voisin, il est fort probable que ça me chagrine. Enfin, vu que je suis le meilleur, y a vraiment peu, voire pas du tout, de chance qu'une telle chose n'arrive. Or, si tel est le cas, et que je ne peux pas avoir ou voler la chose que je désire, je peux tomber dans une longue période de dépression. Triste et mou du bulbe je serais, jusqu'à que l'envie ne me passe où que je l'exhausse par une idée fulgurante, assez casse couille. J'irais même jusqu'à faire de grosses crises infantiles où j'irais emmerder Pierre, Paul ou Jacques pour enfin avoir ce que je veux. Un vrai gosse de 800 piges.
On pourrait croire que ce désir de possession vient d'une enfance de gamin pourri gâté, mais non, c'est même plutôt le contraire.

Je suis la Colère d'Idriss.
Parce que je suis du genre capricieux, il m'arrive d'être pris dans de grandes crises d'hystéries. Je ne suis plus réellement moi-même, je hurle, je frappe et je déchiquette. Je me fou pas mal des circonstances, parce que la seule chose qui m'importe vraiment c'est passer mes nerfs sur quelqu'un (ce quelqu'un peut même s'appeler Léandre que je m'en bats totalement le steak). Ma franchise se voit donc édulcoré d'un joli jargon poétique, mon cynisme est exacerbé pour votre plus grand plaisir et, quand il me semble que vous n'avez pas TRES bien compris, je scelle mes paroles avec mes petits poings.
Vous comprenez donc que je vais pas recevoir le prix de Mister Patience dans l'année, je déteste tout un tas de trucs (en particulier les histoires qui se terminent bien, les hypocrites, les vantards et la bouffe McDo...). Alors éviter avec moi les sujets trop sensibles.

Je suis la Luxure d'Idriss.
Parce que même les beaux vampires asexués ont droits au plaisir, j'en prends avec Léandre (que je suis sûr de fasciner au moins par la singularité de mon anatomie). C'est pas très angélique, un homme avec un homme, mais il y a des tendances que nous sommes obligés d'accepter de gré ou de force.
Je n'ai rien contre les femmes, je me qualifierais pas de totalement homosexuel... Il y a juste des circonstances qui ont fait que, les femmes, j'ai tendance à les préférer loin de mon lit. Je leur réserve une haine toute particulière et je leur mets sur le dos le renversement de ma putain de vie. Oui, un jour j'en ai eu marre de chercher un coupable, je les ai alors toutes mises dans le même sac (c'est comme ça qu'on fait, nous, les égocentrique, pour ne pas finir par culpabiliser et croire en une stupide fatalité).

Je suis la Gourmandise d'Idriss.
Parce que je suis aussi du genre excentrique, j'aime tout ce qui est exorbitant. J'aime la démesure dans toute sa splendeur. Je ne fais jamais rien à moitié, bien sûr, et si je peux, j'en rajoute même deux ou trois couches, manière que ça fasse mieux. Que ce soit dans mon caractère en général, où dans ma vie et tout ce qui l'alimente.
Cette partie de moi nourri mon imagination débordante, ma cruauté excessive : tout meurtre doit être théâtral, grandiose, magistral, et anéantir tout ce qui se trouve à côté, créant un aveuglement passager. Je suis un artiste moi!

Je suis la Paresse d'Idriss.
Parce que je suis un peu fainéant sur les bords, je préfère que ce soit les autres qui travaillent et moi qui regarde. Ça relève aussi de la mollesse d'esprit, je ne suis pas stupide, je suis même plutôt intelligent et cultivé, mais je n'aime pas apprendre de mon prochains, ni de mes erreurs (ça aussi c'est une histoire de fierté). Je parais souvent las, blasé et très lent à la détente.
En tout cas, quand je commence un truc, y a vraiment peu de chance que je le termine.

O
B A C K G R O U N D ;;
O


HISTOIRE DU PERSONNAGE:
Alors, avant de commencer, je voulais vous souhaiter bonne chance. Lire une histoire aussi pathétique et commune que la mienne relève de l’exploit.
Je vais essayer de la jouer concis, manière d’emmerder personne.

…::°::…
Je ne sais pas vraiment comment vous raconter mon histoire. Je sais, je sais, mon narcissisme voudrait que je m’éclate. Sauf qu’à ce niveau, j’ai une certaine pudeur. J’aime pas qu’on sache qui j’ai été pour être celui que je suis.
    I N T E R L U D E
    - Lui !
    - Lui ?
    - Oui lui !
    Une jeune paysanne regarde avec attention l’homme qu’on lui présente. Forgeron qu’on lui avait dit, ah pour ça, ils ne se sont pas trompés. Mais les bruits courent que cet homme ne l’aime pas, et ne l’aimerait jamais d’un amour sincère. Elle se sait assez forte pour se forcer et faire abstraction du reste, mais lui alors ? Elle l’espère. En tout cas ses parents disent que c’est un sacré bon parti, qu’il ne tardera pas à faire fortune. C’est un gaillard, il se tu à la tâche et il ne se plaint à personne. Tu lui feras de beaux enfants, lui a alors dit sa mère.
    Seulement tout est un peu plus dur que prévu. Déjà, les rumeurs s’avèrent vraies, son époux préfère les hommes. Pourtant, elle lui force la main, le supplie de lui faire un héritier. Surement par dépit, et parce qu’il a lui aussi envie de perpétuer son nom, il force son instinct, ferme les yeux et fait un enfant à son amie. Elle lui en est reconnaissante, et le laisse tranquille durant les neuf mois de grossesse. L’accouchement se passe sans encombre, personne ne meurt, tout le monde s’en sort… Le père sait déjà qu’il va aimer le bébé, il le sent parce que c’est le sien, la chair de sa chair. Ça sera un père aimant, alors ça oui, l’amour qu’il n’a pas pu donner à sa femme, il le donnera à l’enfant.

    Malheureusement, quand il prend le nouveau-né dans ses bras, il voit qu’il y a un problème. C’est une fille, avec des yeux légèrement en amandes, une tête bien trop lourde et une langue sortant mollement de la bouche. Mais ! Qu’a-t-elle donc cet enfant ? Elle semble diminuée. Il ressent un gros pincement au cœur et, contre les indications de sa femme, il l’amène dans un couvent pour que les prêtres prennent soin d’elle. Peut-être qu’ils arriveront à lui faire sortir le Diable du corps. Tant pis s’il doit passer toutes ses économies pour sa fille, il l’aime malgré sa différence.
    Il sait dès lors qu’il ne tentera plus jamais d’avoir d’enfant avec sa femme.

Je ne sais plus comment j’ai su. Mon âge et les circonstances exactes de la révélation affreuse qui a fait de moi un connard fini. Ce que je sais, c’est que j’ai su, et ce que j’ai su j’aurais préféré l’ignorer.
C’était peut-être un soir où mes parents pensaient que je dormais, un dimanche où un lundi. Ils se sont mis à s’engueuler et la vérité affligeante est sortie toute crue de leur bouche : je n’étais pas leur fils. Je me suis senti sale. Oui, ça je m’en souviens bien (la douleur reste, tandis que le souvenir en lui-même s’effrite). Sale et anonyme, comme si je n’appartenais en fait à personne, que j’étais un enfant tombé du ciel, sauvage et indomptable. Je me persuadai qu’ils m’avaient par hasard croisé, parce que j’étais sur leur route, et qu’ils m’avaient pris sans raison : ce n’était, au fond qu’un concours de circonstances, ils ne m’aimaient pas comme on doit aimer un fils. Je me suis vite créé moi-même ma propre histoire, totalement tordue et fausse qui plus est, sur le destin qui m’avait amené ici…
J’ai donc commencé à me taper un peu toutes les filles du village, pour enfin vivre, pour ne pas me sentir totalement seul. Pour remplir le vide qui avait remplacé mon cœur. J’appris à courtiser, à rire et à jouer de mon physique androgyne, tendre et angélique. J’avais la gueule de l’emploi, je remarquai donc très vite qu’on me faisait confiance sans raison. C’est sans mal que je me suis pris pour Dieu, j’ai joué trop vite et trop tôt dans la cours des grands gentlemen. J’ai été ambitieux, j’ai fait parler de moi en mentant impunément… J’ai jamais forgé de ma vie, délaissant ma famille mais, qu’est-ce que je me suis vanté d’avoir fait une épée tout spécialement pour le Prince du pays de Galle ! En fait, la seule chose que j’ai faite, et qui avait un rapport étroit avec lui, c’est me taper sa fille.
    I N T E R L U D E
    Qu’est-ce qu’elle le trouve beau. Elle sait que c’est un simple forgeron mais, il sait parler aux femmes au moins. Il est si beau et si classe, avec cette once d’impertinence. Elle lui a menti, un peu. Pour ne pas qu’il prenne peur elle lui a dit qu’elle ne se mariait pas avant un an ou deux, alors que ses fiançailles sont prévues pour le mois prochain, avec un duc. Du coup, ils couchent ensemble régulièrement, elle qui doit être aussi pure que la rosée du matin.

    Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’Idriss est au courant de son mariage prochain, et de l’importance de sa virginité. Il l’a prise sans scrupule, le soir où il a appris qui était sa mère, à quoi elle ressemblait. C’est la fille de ceux qu’ils pensaient être ses parents. C’est une femme sans âge qui a perdu toute sa tête. Il remercie le ciel de ne pas être né comme elle, et se demande bien quel prête est son véritable géniteur. Sauf que, lorsqu’il est dans les bras de la future marié, rien ne compte plus que son propre plaisir.
    Alors il oublie tout, et il se sent bien.

J’ai moi-même signé mon arrêt de mort, par excès de baise.
Je crois que c’était un printemps, mais encore une fois c’est plus vague que ce qu’il n’y paraît. J’avais 25 ans, j’étais encore jeune et j’avais un tas de trucs à prouver au monde, au moins pour me différencier de ma véritable mère. Seulement on m’a pris sur le fait, culbutant la fille du Prince. Il n’a pas supporté, la sentence fut irrévocable, même mes lamentations et mes excuses n’y firent rien. J’ai tout de même accepté mon sort, par simple fierté, or je me suis senti bien con d’avoir fui les conflits pour y plonger ensuite la tête la première. Enfin, c’est sûrement parce que je ne me rendais pas bien compte ce qu’englobait une émasculation, surtout au niveau douleur. Pas d’anesthésie ou d’instruments chirurgicaux aseptisés à cette époque. Ce fut à vif et sans préavis qu’on fit de moi un demi eunuque.
Je suis tombé dans les pommes dès la première entaille (parce qu’en plus ça tailler mal). Comment je ne suis pas mort ? Aucune idée, je sais juste que j’ai crié comme une fille durant mon émasculation, parce que je l’ai entendu dire… Pour moi, concrètement, ça reste une période noire et douloureuse, des minutes et des secondes transformés en années. Je me souviens avoir vomi dans une demi-léthargie, et avoir entendu des rires loin, loin… Trop loin pour que je sache si ce n’était pas mon inconscient qui me jouait des tours.

Je me suis réveillé dans une cellule. J’ai encore une fois vomi, je me sentais très mal et fiévreux. Il m’était impossible de marcher, de parler, de manger ou de boire. Chaque mouvement était un réel supplice, une nouvelle émasculation en miniature. Ca pulsait fort dans mon bas ventre. J’ai passé des heures encore à m’évanouir pour revenir à moi, m’accrochant à la vie alors que je savais que j’allais quand même mourir. Notre instinct de survie est d’une efficacité terrifiante dans ce genre de situation désespéré.
Au final, j’ai ouvert les yeux sur un homme. Loin d’être en alerte, couché sur le sol, je n’ai pas faire l’esquisse d’un geste. J’étais trop faible et sur le point de mourir, j’ai automatiquement pensé à un bourreau curieux de voir une souffrance si pure émané d’un ange si beau. Sur le coup je n’ai pas compris qu’il me mordait (c’était franchement une blessure dérisoire comparé à l’ablation de mon pénis), alors je me suis endormi doucement, après avoir réussi à boire un liquide épais et métallique.

Mon réveil fut imminent : je n’avais plus mal au bas ventre mais dans mon thorax. J’ai soufflé, tousser, craché mes poumons jusqu’à me rendre compte que je ne respirais plus. Je vous passe toute forme de bile, sang et molards que je tentais de faire sortir avant d’apercevoir l’évidence. J’étais mort… Mort, complètement. Toute douleur m’avait quitté et, lorsqu’enfin je baissais mon pantalon, espérant que tout ne soit qu’un rêve, je me rattrapais au mur derrière moi pour ne pas tomber à la renverse.
J’étais un ange déchu, hermaphrodite. Je possédais le troisième sexe et pourtant, j’ai eu honte de ce que mon froc abritait. J’étais en colère. Puis j’ai eu un trou noir, réel. Je ne me rappelle de rien. J’ai des vagues flashes, j’entends, quand je me concentre, des hurlements et des supplications. Je sens l’odeur du sang sur mes mains et une chaleur nouvelle m’envelopper. Je sais que j’ai beaucoup tué ce soir-là, ceux qui m’avait rendu infirme et pourtant si parfait, ainsi que des femmes qui n’avaient rien demandé. J’ai tué la fille du prince avec une dague splendide que je porte alors toujours à ma ceinture. Elle a souffert encore plus que moi cette nuit. Jamais je n’ai autant hais de ma vie : elle était fruit de mes maux, Eve qui avait croqué la pomme et qui m’avait accusé à moi. Nous avions été deux dans le péché mais j’avais été le seul à en baver.

J’ai tué, tué, tué ! Je me suis pris pour une divinité spéciale, pour Dieu lui-même, et j’ai tué encore. J’ai tué sans relâche durant des nuits entières, mettant à profit des inventions de génie, des meurtres sanguinaires, des œuvres grandioses… Des machines de torture, nouvelle et douloureuse, tuant des femmes délicieuses qui un jour m’avait proposé leur lit. J’ai tué ma famille, ma mère, chacun des prêtes de son couvent. J’avais un besoin constant de sang, même pas pour me nourrir, seulement pour le voir. J’aimais sa consistance et le bien être qui m’enveloppé quand il s’échappait d’une veine.
Puis une nuit l’homme qui m’avait transformé me dit d’arrêté. Nous nous quittâmes sans nous retourner.

…::°::…
Ma vie devint de façon générale un bain de sang. Tout était prétexte à tuer : n’importe qui, n’importe quoi. Le vide de mon âme, ma dignité arrachée, ne guérirent pourtant pas.

Le Pays de Galle devient, durant ses périodes de flou et de haine, territoire de l’Angleterre. Quant à l’Angleterre elle rentra en guerre avec la France (encore et toujours). Fat de victoire, j’en profitai un maximum, tuant pillant et volant tous les biens que je pouvais, déversant une frustration épouvantable sur tout être vivant, m’exerçant à l’art du combat, que ce soit au poignard, à l’épée, ou au corps à corps. J’étais une machine à tuer, guidé par des instincts gré-guerres.

Durant des siècles entiers j’ai tué, canalisant ma conscience et la tuant comme les autres, au final. J’ai dompté chaque sentiment, chaque relent de culpabilité, chaque chose qui fait que vous êtes humains. Je me suis déshumanisé par le crime et le manque absolu de compagnie. De l’Angleterre je suis allé en France, de la France à l’Espagne, de l’Espagne à l’Italie, de l’Italie à l’Autriche de l’Autriche à l’Allemagne et de l’Allemagne à la Russie. J’ai fait un tour de l’Europe, pour tuer et récolter des richesses…
Enfin, j’ai finis par être totalement dégoûté des humains, moi qui étais supérieur en genre, et je me suis retiré dans un caveau, où je me suis nourri d’animaux pendant un long moment. Je restai couché, je me remémorai les passages les plus excitants de ma vie, les meurtres les plus beaux et les cris les plus jouissifs.

Enfin, je ne vais pas vous raconter en détail ce que j’ai fait, pas fait ou trop fait durant ces siècles de carnage et de béatitude. J’ai erré, vécu simplement et j’ai gonflé mon imagination. Aucun de mes meurtres et de mes souvenirs n’étaient similaires, et nous n’avons pas que ça à foutre, jouer aux 5 000 erreurs.

Bien… Quand j’ai voulu sortir de ma crypte (et je peux vous dire que c’est dur une fois qu’on ne sait plus vraiment où sont les limites de la réalité), je me suis senti d’humeur plus mondain et j’ai voulu réapprendre à accepter la compagne d’autrui.
Bon il me fallut moins d’un mois pour me rendre compte que c’était une lamentable erreur, et un mois supplémentaire pour me rendre compte que, quand même !, un siècle et demi c’était écoulé durant ma mise sur pause. Nous étions en 1658 et j’étais avide de découverte.

Je ne commis pas de meurtre grandiloquent pendant un nouveau siècle, ce fut une période tendue, remplie de tristesse pathétique et de demi-remise en question. Pas sûr moi, hein, sur l’humanité dans son ensemble… Bon et, un peu sur ma particularité qui m’empêchait d’avoir les relations que j’espérais. J’étais une femme sans poitrine, avec une voix de mâle, des testicules et un espèce de vagin, autant dire que tout le monde fuyait devant mes particularités anatomiques. Sauf de rares folles, que je tuai par la suite : pour que jamais mon secret ne s’ébruite.
Ainsi je reparti pour l’Angleterre où j’appris le violon (sans conviction), à écrire en jouant des coudes et, comme j’avais pu le faire, de ma belle gueule, de mon argent amassé et même alors, de ma particularité qui devient ma clé d’entrée dans tous les endroits sélects. Mais, même si j’essayais, j’étais dans ma période critique d’apprentissage : j’étais insupportable, râleur, taciturne, froid, moqueur, bruyant, extrémiste et provocateur. On me détestait pour l’image que je renvoyais aux gens d’une humanité débridé, franche et austère. Je n’étais pas en accord avec le monde qui m’entourait, j’étais à côté de mes pompes. Personne ne comprenait le personnage que j’étais, dans toute son excentricité malsaine. J’ai donc fuis de nouveau, j’ai voyagé, j’ai visité l’Amérique du nord puis du sud. Je suis resté un long moment au Pérou, le temps que la vice royauté se mette en place (de 1717 à 1776, autant dire une longue période où je me suis fait chier). J’ai ensuite pris le premier bateau pour l’Irlande.

…::°::…
Irlande, Irlande!
Elle m’a redonné foi en mon art. Revigoré par des années de mollesse absolue, j’ai commencé un autre carnage plus discret, tuant des autochtones (souvent des vagabonds) pour me refaire la main. J’ai fait tout le tour de ce petit pays, m’assurant que, vraiment, j’étais pas un excellent manipulateur sauf en laissant rentrer en compte une certaine ironie faisant douter mon interlocuteur. J’ai joué au connard, j’ai arrêté de charmer quiconque, j’ai essayé de me persuader de mon asexualité et, en 1856, j’ai rencontré Léandre.

Ce dût être un coup de foudre artistique réciproque, la cruauté faisait partie intégrante de notre personnalité et, nous nous sommes plus. Un regard, deux insultes, un aveu et, nous couchions ensemble. Comme un amour de vacance. Je l’ai suivi dans sa quête, il m’a guidé et a laissé mon talent s’exprimer. Je tuai pour lui, j’étais son bras droit, son pantin articulé. Ainsi, l’amour de vacance c’est transformé en lien sacré, je suis rentré dans ses bonnes grâces, j’ai fait partie de son théâtre. Je n’aurais, certainement, pas pu rêver mieux.
Nous nous sommes même détruit, comme les vieux couples ringards. Je suis l’un des seuls à l’ouvrir face à lui, donc l’un des seuls à me prendre des claques en permanence. Je suis aussi l’un des seuls (j’espère) à coucher avec lui, et l’un des seuls assez orgueilleux pour ne pas comprendre quand il se refuse à moi. Ma témérité et mon audace on faillit me couter la mort (Léandre aime accrocher les vampires au soleil pour des barbecues géant), j’ai donc appris à fermer ma gueule.

Durant la seconde guerre mondiale, quand les pays furent trop occupés à repousser le nazisme, Léandre prit la ville de River Crow en otage, à l’aide de plusieurs vampires fidèles qu’il avait « engagé ». J’en faisais bien sûr parti…
Et j’en fais toujours parti. Son coup d’état tient depuis un siècle, je me demande encore comment, et pourquoi, des humains trainent encore dans les parages, pensant dur comme fer qu’on va céder la place à leur toute faiblesse. Les espoirs qu’ils fondent à un revirement soudain de situation est clairement risible. Quant aux vampires qui appuient ce mouvement, ils me donnent la gerbe : je suis de toute évidence un connard prétentieux qui n’aime que son nombril… Et celui de Léandre. Je suis aussi cruel sans pitié, sans humanité, et je ne fais aucun effort pour comprendre ce qui ne me ressemble pas… Alala, je me demande vraiment pourquoi je n’ai pas d’ami.




O
I N F O R M A T I O N S . A D D I T I O N N E L L E S ;;
O


POUVOIRS: - Télékinésie: Peut déplacer, tordre ou stopper des objets (ou des personnes) à distance.
AUTRES ÉLÉMENTS:
~ Les défauts apparents d'Idriss n’enlèvent rien à sa loyauté envers Léandre.
~ Lorsqu'il fait une promesse, il la tient.
~ Il fume comme un pompier (quitte à ne pas mourir autant le faire à fond).

PERSONNALITÉ DE L'AVATAR: Michael Tintuic (en fait l’avatar de base n’était pas vraiment non négociable)
SELON VOUS, VOTRE PRÉSENCE SERA...: Je pourrais généralement passer tous les jours ( sauf en week-end) or j’estime ma fréquence de post à un par semaine ( ça reste cependant très aléatoire).
COMMENT AVEZ-VOUS DÉCOUVERT LE FORUM? Par le Top Vélusia, mais c’est quand même Léandre qui m’a forcé à m’inscrire parce qu’il rêve de me…
QUELLES SONT VOS PREMIÈRES IMPRESSIONS? Euh… Wahou ?
LES 6 MOTS DE PASSE DU RÈGLEMENT: Ok by VCP…. Tout ça est bien gai dit donc !
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MessageSujet: Re: Idriss D. -dit Narcisse- [validé]   Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Icon_minitimeLun 21 Mar - 20:56

** Lui fous une claque amical dans le dos **

Quel plaisir de te relire. Cette fois c'est moi qui vais pouvoir te renvoyer sur les roses. Arrow (private Joke )

Fiche dévorée, lu et approuvée à 100%. tu sais déjà ce que j'en pense. Tu es bien sur validé, je te donne les accès de suite. Quel plaisir de voir enfin un disciple arriver.

Bon jeux parmi nous. Idriss D. -dit Narcisse- [validé] 61596
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Idriss Demeaux

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MessageSujet: Re: Idriss D. -dit Narcisse- [validé]   Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Icon_minitimeLun 21 Mar - 20:59

My God, pourquoi je n'ai pas été plus gentil par le passé! C'est à mon tour d'en baver j'imagine Idriss D. -dit Narcisse- [validé] 61596

Merci beaucoup, pour tes compliments et la validation expresse Wink *lui ébouriffe les cheveux*
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MessageSujet: Re: Idriss D. -dit Narcisse- [validé]   Idriss D. -dit Narcisse- [validé] Icon_minitime

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